lundi 29 juillet 2013

BENI SOIT QUI MALI PENSE




                                                                                     BENI SOIT QUI MALI PENSE
                                        ( Extrait des contes et légendes de l’Omnibus, d’hier et d’aujourd’hui)*



Enfin une nouvelle à la cour de François
de celle dont on s’émerveille
comme du temps de la croisade de Godefroy
qui fut à nulle autre pareille.
 
Après qu’il eut chassé une bande de mécréants,
quelques barbus interlopes,
comme le fit l’avisé Ulysse des prétendants
au temps de la belle Pénélope.
 
Non point en France, ni en Terre Sainte, mais au Mali
dans la lointaine Afrique,
dans cette contrée où même le désert pâlit
sous l’ardeur du soleil tropique.
 
« J’en ai bien du mérite » se disait le roi
« j’y ai fait grande dépense
qu’on se le dise partout, partout qu’on y fasse droit
et béni soit qui Mali pense ! »

Le pauvre souverain n’avait d’autre succès
à se mettre sous la canine,
des échecs il en avait et en grand excès
au point qu’il en avait la guigne.
 
On ne sait quand ni d’où il tenait conseil
non plus que qui le lui donna
mais de longue date on n’en avait connu pareil.
Puis on crut tenir la cause : l’ENA !
 
Plût au ciel que ce fût la belle Hélène de Troie,
voire une école de beautés,
mais on n’enseignait que la gouverne et le droit
à des élèves formatés.
 
Toutes sortes d’apprentissage à des matières en isme.
A commencer le dirigisme,
puis, la mode passant, vint le libéralisme
qui céda au monétarisme.
 
Mais chacune des doctrines marqua de son empreinte
la tête malformée du roi.
Si bien qu’à tour de rôle, l’une vive l’autre défunte,
qui pouvait situer la loi ?
 
Grâce au ciel l’école n’était point militaire,
il n’y reçut point sa dispense,
fut donc moins mal dans la conduite de la guerre.
Béni soit qui Mali pense.


GBA à la Fontaine
29.07.2013


*
«l’hippopotame et l’ours »
« la pie voleuse »
« le soupçon et la preuve »
« le dogue et le pingouin »
« la cour des contes »
« le croix et le croissant »
« pavane pour une Europe (2 parties) »
« le gai mariage »
« habemus papam »
« abus de faiblesse »
« le soupçon et l’aveu »
« la cinquième dynastie »
« béni soit qui Mali pense »

Email : correspondance@editiondelomnibus.com


www.editiondelomnibus.com

mercredi 24 juillet 2013

D'UN BERNARD A L'AUTRE..? D'UN SCANDALE D'ETAT A L'AUTRE?



D’UN BERNARD A L’AUTRE… ?
D’UN SCANDALE D’ETAT A L’AUTRE ?


 
L’affaire « TAPIE » s’avèrerait, d’après certains chroniqueurs, un scandale politico financier sans précédent, du moins sous la très corrompue Vème… Voire ! Après tout c’est un très officiel tribunal arbitral constitué de trois personnalités non moins officielles, un ancien président de cour d’appel, Pierre ESTOUP, un ancien président du Conseil Constitutionnel, Pierre MAZEAUD et un avocat et académicien, Jean Denis BREDIN, qui a octroyé les 403 millions d’euros à Bernard TAPIE. Pas le président ou le 1er ministre. Quand à la question de l’impartialité, ou non, des arbitres retenus elle se juge à l’aune d’un seul document, capital, dont on est surpris qu’il soit fait très peu état : le mandat de vente d’Adidas confié par Bernard TAPIE au Crédit Lyonnais !
Plus précisément à la SdBO, filiale du Crédit Lyonnais, pour un prix minimum de 2,085 milliards de F, soit le montant du prix d’achat d’Adidas (1.6 milliards de francs à crédit) augmenté des pertes des premiers exercices (500 millions de francs).

Et la vente va s’effectuer aux conditions minima du mandat à deux sociétés offshore, propriétés du Crédit Lyonnais, couplée à une option de revente au profit de Robert Louis Dreyfus pour… 4.6 milliards de francs. Le Crédit Lyonnais va donc empocher au passage une plus value de 2.6 milliards de francs. C’est ce que les américains appellent un coup de « snow job ». Après tout nous sommes dans le monde des affaires et c’est pratique courante.
La « combine » ne sera révélée qu’à la suite d’une perquisition du Crédit Lyonnais ordonnée par Eva JOLY et qui va mettre à jour une note confidentielle rédigée par un certain Henri Filho, directeur général du Crédit Lyonnais, révélant deux mois avant la signature du mandat de vente, le montage « attrape couillon » de la banque.
 
Mais nous sommes en France et ce montage est doublement illicite (on s’étonne du reste que le Crédit Lyonnais ait été si mauvais juriste !) :
- Il viole le principe de loyauté d’une banque envers son client
- Le mandataire n’est pas autorisé à acquérir pour lui-même, même indirectement.
Mais il en est un troisième, qui semble n’avoir pas été soulevé : « le prix minimum fixé ». Qui, en droit, signifie, sauf disposition spéciale, qu’en cas de dépassement la plus value reviendrait intégralement à Bernard TAPIE (ou son groupe BT FINANCE), soit 2.6 milliards de francs qui, en euros donnent : 396 millions d’euros, hors intérêts et préjudice, à rapprocher des 403 millions accordés par le tribunal arbitral…

 
Si nos informations concernant la rédaction du mandat de vente sont correctes il n’y a donc pas « d’affaire TAPIE » pas plus que de scandale d’Etat, plutôt une « affaire Crédit Lyonnais », banque que l’on va retrouver impliquée dans ce qui fut un véritable scandale d’Etat daté de 1985, « l’affaire Bernard ARNAULT »*.
 
Dans cette affaire pas 20 ans de procédure, pas de tribunal arbitral. Un homme seul, premier ministre, Laurent FABIUS, qui de son initiative va, non pas vendre mais offrir, pour le franc symbolique, une société « CBSF » recevant des subsides de l’Etat pour soutenir le groupe « WILLOT », alors en faillite. Le bénéficiaire, Bernard ARNAULT (Férinel), obtiendra en sus une libéralité de … 560 millions de francs + 380 millions de francs d’abandon de créances. Merci les contribuables. En tout 1 milliard de francs, blanchis ultérieurement grâce à la cession « Peaudouce » à la société suédoise « Molnycke » avec la bénédiction d’un autre premier ministre, Edouard BALLADUR !!!
1 milliard de francs, valeur 1985, sont 260 millions d’euros aujourd’hui, sans les intérêts et le préjudice subi par contribuables et les employés licenciés. Deux premiers ministres et de nombreuses personnalités, toujours actives aujourd’hui et impliquées dans d’autres affaires. Voilà un vrai scandale d’Etat !
 
Il est encore temps de constituer la commission d’enquête voulue par François MITTERRAND et empêchée par… ? Et de pratiquer des saisies conservatoires sur le groupe LVMH qui a tendance à s’évaporer en… Belgique !!!
 
GBA
24.07.2013
Principales sources : « In rem verso » Acqua Viva, édition de l’Omnibus
« l’Ange exterminateur » Airy Routier, édition Albin Michel
« l’affaire Boussac » Gérard Bélorgey, fondation nationale des sciences politiques
« le Nouvel Obs » Jean Charles Chiquelin

 
Email : correspondance@editiondelomnibus.com


www.editiondelomnibus.com

jeudi 11 juillet 2013

LETTRE OUVERTE A MONSIEUR MANUEL VALLS








Lettre ouverte à :
Monsieur Manuel Valls
Ministre de l’Extérieur et de la sécurité routière
Place Beauvau
75800 PARIS


Le 11 juillet 2013


Monsieur le Ministre,


Il n’est pas contestable que le principal (et peut être le seul ?) succès de votre ministère, toutes tendances politiques confondues, est la réduction du nombre de morts sur les routes en France. Moins de 2 000 espérez-vous pour 2020 ? Ces résultats appellent trois remarques :
 
1°) comme l’on constate, par ailleurs, une augmentation de la criminalité ce que l’on gagne d’un côté ne le perd-t-on pas de l’autre ? Davantage de morts violentes, hors circulation. L’augmentation des forces et des moyens de la police sur les routes pour pourchasser les automobilistes délinquants (tout automobiliste est un délinquant qui s’ignore) n’a-t-elle pas pour contrepartie leur diminution ailleurs pour assurer la sécurité des honnêtes gens ? Et de fait y-a t-il, globalement, une diminution de la mortalité en France ?
 
2°) De plus cette politique de sécurité routière est-elle bien compatible avec la politique gouvernementale de réductions des dépenses ? Je m’explique : les charges du budget 2012 sont de l’ordre de 380 milliards d’euros. Nous sommes 65 millions de Français, soit un coût moyen par Français de 6 000 euros. Chaque Français en moins représente donc une économie budgétaire équivalente !
 
3°) Pour arriver à votre objectif de moins de 2 000 morts par an en France en 2020 vous suggérez une diminution de la vitesse de 10 kmh sur routes et autoroutes. C’est une bonne idée, mais là encore, trop timorée. Nos arrières grands parents, plus futés que nous, avaient prévu le coup en imposant que chaque véhicule automobile soit précédé d’un piéton porteur d’un fanion le jour et d’une lanterne la nuit.
 
Il n’est pas douteux que si vous adoptez une mesure de ce type le nombre de morts sur les routes approchera l’objectif idéal de votre ministère : 0 morts par an sur les routes avec, pour contrepartie, une charge budgétaire accrue de 12 000 000 d’euros.
 
Croyez, Monsieur le Ministre, en l’expression de mes sentiments les plus distingués.
 
GBA
Email : correspondance@editiondelomnibus.com


www.editiondelomnibus.com

vendredi 5 juillet 2013

UN COUP D'ETAT POUR LA FRANCE





                                         UN COUP D’ETAT POUR LA FRANCE !


Quel actif mettre au crédit de François HOLLANDE après sa première année de mandat ? Peut être d’avoir écarté des « affaires » publiques un certain Nicolas SARKOZY. Dans ce cas il faut bien admettre que le bilan est maigre, d’autant plus maigrelet que François HOLLANDE n’a rien modifié de l’essentiel de la politique de son prédécesseur. Pire encore, se soumettant davantage au même diktat économique imbécile qui prédomine aujourd’hui au sein de la Communauté européenne et qui conduit la France (et l’Europe) à un recul sans précédant (voir nos essais).
 
On le dit faible, mais de cette catégorie de « faibles » qui donnent l’apparence d’être indécis, irrésolus, alors qu’ils sont butés, inaptes à l’autocritique, assurés d’être dans le vrai contre tous et toutes évidences. Aucune chance d’espérer voir modifier leur point de vue.
 
Si on ne peut changer la politique en cours quel autre choix, sinon se défaire de celui qui la conduit. Comment ? En le marginalisant ! La toute récente « affaire BATHO » vient de nous apporter une solution. Elle révèle qu’il existe au sein du parti socialiste majoritaire un courant de jeunes députés (exemple Malek BOUTIH) qui commencent à s’interroger sérieusement sur la « problématique » HOLLANDE. Or la majorité absolue du parti socialiste n’est plus que de 292 députés. A quatre voix près il perd sa majorité à l’assemblée nationale (289 voix). Un sursaut républicain doit conduire à ce que ces députés socialistes, toutes opinions confondues, en rejoignent d’autres pour assumer enfin ce pour quoi ils sont élus : agir pour le salut de la nation. Voter la motion de censure qui renversera le gouvernement Ayrault pour constituer, comme en Allemagne, une majorité d’union nationale, probablement dirigée au centre, justement celle que réclament les Français (voir les récents sondages).
 
A défaut les Français s’en chargeront, mais il faudra attendre encore 4 ans. Mais dans quel état se trouvera la France en 2017 qui n’aura d’autre choix qu’une solution extrême, tous les députés n’ayant pas osé cette démarche de salut public étant sanctionnés par les électeurs !
 
GBA
Le 05.07.2013
Email : correspondance@editiondelomnibus.com


www.editiondelomnibus.com