jeudi 20 décembre 2012

VIVE LA WALLONIE FRANCAISE !


Après Bernard Arnault, Gérard Depardieu ! C’est l’exilé de trop. Il est temps que le gouvernement arrête l’hémorragie qui voit le meilleur du sang financier français se répandre dans cette petite monarchie. Qui plus est quand un ministre belge fait de la provocation. C’est un casus belli.
La France doit lancer un ultimatum à la Belgique pour exiger le retour du « poubelle boy » du cinéma français et empêcher le « riche c... de se casser ».
 
FRANCAIS PREPARONS-NOUS A ENVAHIR LA BELGIQUE ET L’ANNEXER A LA FRANCE !
 
Les conditions actuelles sont particulièrement favorables puisqu’une partie des Wallons veulent, eux-mêmes, être rattachés à la France. Il y a trop longtemps que l’Europe vit en paix ! C’est mauvais pour la reprise économique. Et si la Belgique ne suffit pas, annexons le Luxembourg et Monaco. Fi des traités, l’harmonisation fiscale à la pointe de baïonnettes ! Que les sans culottes qui nous gouvernent déclarent la mobilisation générale ! Vive la Wallonie française !

dimanche 16 décembre 2012

FIN DU MONDE OU FIN D’UN MONDE


On entend partout dire que le calendrier Maya (peuple féru d’astronomie et de mathématiques) prédirait la fin du monde pour le 21 décembre 2012, dans... 5 jours ! 
Les faits remontent à l’année 1980 où fut découverte l’inscription maya de Tortuguero (Mexique) annonçant la fin d’un cycle de 5126 ans qui, transposé dans notre calendrier grégorien, correspondrait au 21 décembre 2012. Fin d’un cycle et non fin du monde.

Le curieux de l’affaire est que cette notion de cycle était aussi connue des babyloniens, chaldéens et autres égyptiens. Voici ce qui est écrit sur le sujet, dans « A la recherche de l’Atlantide »

                                              Chapitre 11 
« ... Mais auparavant il nous faut donner quelques explications des ères zodiacales et donc de la précession des équinoxes qui les organise, n’en déplaise à nos modernes astrologues qui verront leurs repères mis à mal.
La Terre effectue plusieurs mouvements. Elle tourne sur elle-même, elle tourne autour du soleil et son axe oscille comme celui d’une toupie. Ce dernier mouvement s’appelle : libration. Cet axe agit comme un stylet qui décrirait un cercle imaginaire dans l’espace, à raison d’un degré tous les 72 ans. Le cercle est donc tracé en
:
                                      360° x 72 = 25 920 ans

Il existe par ailleurs une bande imaginaire dans laquelle se meuvent les principales planètes et le soleil, en apparence. Les astronomes nomment cette bande : plan de l’écliptique et les astrologues : bande zodiacale. Cette bande zodiacale fut divisée par les Chaldéens en 12 sections de 30° d’arc, chacune occupée d’une constellation spécifique (les poissons, le bélier, le taureau ect...).
C’est cette bande que nous voyons défiler sous nos yeux, d’Ouest en Est, effectuant sa rotation complète en une année. Or, de la même manière qu’il faut apporter une légère correction à l’année de 365 jours, ce défilement s’effectue avec une infime avance, due à ce mouvement de toupie, correspondant à un degré tous les 72 ans.
 
Une date remarquable figurait au calendrier babylonien, le 21 ou 22 mars, la fête d’Akitu, le nouvel an chaldéen. Chacun aura reconnu dans cette date l’équinoxe de printemps. Depuis le sommet de leurs ziggourats les astrologues observaient avec attention les levers du soleil sur fond de ciel nocturne s’attendant à ce que, grâce aux alignements pris les années
précédentes, il apparaisse au même endroit dans la même constellation, le taureau. Or, année après année, des écarts étaient de plus en plus manifestes. Au bout d’un peu plus de deux mille ans (exactement 2160 ans, 72 x 30) ce n’était plus la constellation du taureau qui figurait sur fond de ciel, mais celle du bélier. Il faudra attendre Hipparque (150 AJC) pour mesurer cet écart avec une bonne approximation (45 secondes d’arc par an). Les Chaldéens, grâce à leurs observations, avaient découvert la précession des équinoxes, toujours ignorée de... nos modernes astrologues qui continuent de plancher sur les signes tels qu’ils se présentaient il y a ...deux mille ans !
 
Au temps du zodiaque de Dendérah (environ 50 AJC) le lever du soleil à l’équinoxe de printemps ne s’effectuait plus dans la constellation du bélier, mais dans celle des poissons (raison pour laquelle les astrologues chrétiens avaient placé ce symbole à coté de celui de la croix). Et de fait, nous constatons que le disque solaire sur ce disque est positionné juste en dessous des... poissons. Ainsi nous pouvons tirer une autre observation, plus fondamentale. Le soleil semble bien effectuer sa course en périphérie du zodiaque de Dendérah, dans le sens inverse des aiguilles d’une montre. Après son passage en taureau, puis bélier, il est maintenant en poisson. Derrière lui marchent deux personnages vêtus de blanc dans lesquels on croit reconnaître le dieu Anubis (à tête de chacal) gardien des morts et des secrets, accompagné du dieu Upuaut «le guide dans l’au
delà ». Ils ont quitté le taureau et sont placés juste en dessous du bélier dont l’ère vient de s’achever. Derrière eux, sous le taureau, un vide. Puis vient un personnage en marche porteur d’insignes royaux : le pharaon. Et enfin, sur une colonne, le dieu Horus sous la forme d’un faucon. Non seulement ce dieu marque l’axe du temple mais, selon toute vraisemblance, l’ouverture des temps pharaoniques il y a 4320 ans et les trois ères qui ont suivi : 2160 ans (ère du taureau), 2160 ans (ère du bélier), la troisième venant de s’ouvrir. Et c’était, sans doute, un des messages du disque...
 
... Pour comprendre que le zodiaque effectuera un cycle complet il faut avoir été à même de constater que plus de la moitié du mouvement circulaire a été effectué, de l’ordre de 190 degrés. Soit plus de... 13000 ans d’observations. Ce qui nous renvoie à la fin du paléolithique. Nous n’avons aucun exemple d’une chaîne continue d’observations sur de telles durées. Aussi sommes nous forcés de conclure que si Hipparque a pu mesurer cet infime mouvement annuel avec une bonne approximation (45 secondes d’arc pour 50) c’est qu’il était parfaitement au fait du phénomène. Il n’en fut certainement pas l’inventeur, mais le calculateur sur une période annuelle.
 
Cette question scientifique posée reste la symbolique qui y est attachée. Et elle est tout aussi troublante. D’une part la division de cette bande en douze sections faite pour nous rappeler les douze mois de l’année,
donc un cycle complet. D’autre part les références au bestiaire terrestre pour huit d’entre elles (poisson, bélier, taureau, cancer, lion, scorpion, sagittaire, capricorne), chaque animal ayant sa symbolique, plus quatre signes divers (gémeaux, vierge, balance et verseau), dont la symbolique est encore plus explicite. Ainsi le verseau caractérise la crue ou l’inondation. Mais il faut la meilleure volonté du monde pour reconnaître chacun de ces signes dans les assemblages d’étoiles choisis. Ce n’est donc pas ces assemblages qui ont dicté ces choix, ils n’ont servi que de repères astronomiques. Mais quoi donc ?
 
Chaque section (ou signe) effectue un séjour devant le soleil levant d’équinoxe pendant 2 160 ans, avant de faire place à la suivante. Cette période est appelée « ère » et la tradition veut qu’elle corresponde au temps d’une civilisation. En Egypte l’ère du bélier (qui succéda au taureau) fut marquée par le culte du dieu Amon, représenté par un bélier. Cette ère qui débuta avec la construction des pyramides, sous l’ancien empire, s’acheva quand fut construit le temple de Dendérah et son zodiaque (50 AJC). Pour faire place à la suivante, les poissons, dont le graphisme sera repris par les premiers chrétiens qui figurèrent, à coté de la croix, deux poissons. Et en grec «poisson» s’écrit IKHTHUS avec pour premières lettres, I K, pour Iesus Khristos...
 
Aujourd’hui cette ère touche aussi à sa fin. Pour lui succéder, vers 2100, l’ère du verseau. Ce signe, on l’a vu, symbolise crues et inondations. Et on ne peut manquer de s’en étonner puisqu’on s’attend, d’ici la fin de ce siècle, à une irrésistible montée des eaux, comme lors de la fin de la dernière glaciation, en raison du réchauffement climatique. On assistera, alors, à un nouvel engloutissement de régions côtières, en général les plus riches, sur les cinq continents. L’avènement d’un monde aquatique...
 
G BOUDIN de l’ARCHE, « A la recherche de l’Atlantide », décembre 2011
 
On ne peut qu’être frappé par la concordance de cette fin de cycles prédite par deux civilisations disparues et l’avertissement des climatologues sur le réchauffement climatique. Et voici celui du grand poète :
«Nous autres, civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles... 
Nous avions entendu parler de mondes disparus tout entier, d’empires coulés à pic avec tous leurs hommes et tous leurs engins ; descendu au fond inexplorable des siècles avec leurs dieux et leurs lois.... Et nous voyons maintenant que l’abîme de l’histoire est assez grand pour tout le monde. Nous sentons qu’une civilisation a la même fragilité qu’une vie...»

(Paul VALERY. « La crise de l’esprit ». 1ère lettre. NRF 1919

jeudi 13 décembre 2012

DSK, UN PIEGE GROSSIER


Carol
... « Nice ass !» était l’interpellation habituelle faite aux garçons croisés dans la rue qui lui paraissaient « good- looking » ou « cute ». Et l’homme, devenu objet, n’avait plus qu’à laisser faire. Un monde à l’envers pour moi, européen. Etait-elle nymphomane ? Je ne le crois pas car cette multitude était de l’ordre du calcul des probabilités.    Elle    « essayait »    les    candidats    pour dénicher l’oiseau rare, celui qui la sortirait de sa condition. Elle crut que je serais celui là.

Ce qui me ramène à un autre aparté à propos de l’affaire du Sofitel et de DSK, victime d’une technique de « chasse » différente qui produisit le résultat que l’on connait. J’entends dire des journalistes que jamais on ne saura ce qui s’est passé dans la chambre 2806 ! Rien de moins vrai ! Pour peu que l’on soit familier de ces comportements quoi de plus aisé que de reconstituer le scénario !
Il est évident que, non seulement la femme de chambre avait accepté le rapport, mais qu’elle l’avait même provoqué pour en être grassement rétribuée, plusieurs milliers de dollars, sachant qui occupait la chambre. Et l’aisance dont elle fit preuve prouve qu’elle en était
coutumière. Et le naïf DSK, peu au fait de ces mœurs américaines a cru bon de refuser de payer se croyant intouchable. Grossière erreur de jugement qui trahit sa méconnaissance de la femme américaine.
Mais, objecterez vous, Nafissatou n’était pas américaine mais africaine ! Et que dire de tous ces indices qui accablent DSK ! Tous sauf un, passé inaperçu ! Mais ne fallait-il pas, justement, ces indices pour accabler DSK et donc les... provoquer ?
Quand à la nationalité ce sont les néophytes qui se font prosélytes ! Dans le cas d’espèce une jeune femme immigrée et ambitieuse, venue d’une société patriarcale, qui découvre et fait siennes les « dérives » d’une société « d’amazones » capables de la sortir de sa condition !

Quand à l’indice que nul n’a soulevé, le voici. Il s’agit de la confrontation physique entre lui et la femme de chambre, qu’une reconstitution aurait rendue évidente. Comment DSK, qui n’avait pu venir à bout de la frêle Tristane Banon, aurait-il pu contraindre une femme jeune, en pleine santé, mesurant 1,80 m et 80 kilos de muscles (il suffit de voir les photos) à pratiquer une fellation ??? Lui, bedonnant, de 20 ans son aîné, les muscles atrophiés d’une vie sans exercice ? Sans parler de sa virilité exposée à une mâchoire africaine ? Non, il y a là quelque chose qui cloche et que ses avocats ont négligé. Volontairement ? Où était leur intérêt .... ?
( Extrait de « La vie amoureuse de J. A. de BONICHON »)

dimanche 9 décembre 2012

AFFAIRE MITTAL ? QUE DE SOTTISES !

Monsieur MITTAL entrera dans l’histoire comme le révélateur de l’inaptitude des dirigeants politiques français, Sarkozy compris. Dans notre article précédant « le temps des sans culottes » nous dénoncions leur mollesse, et pour tout dire leur absence de « cojones ». Aujourd’hui que l’accord conclu par JM Ayrault avec le « roi de l’acier » est connu il faut bien y ajouter la sottise en plus.

Et pour commencer il fallait être singulièrement dépourvu de lucidité pour ne pas comprendre la stratégie industrielle du sieur Mittal. Racheter les aciéries des pays développés pour les fermer et ainsi faire la loi sur ces marchés développés, principaux consommateurs d’acier. Maîtriser les cours de l’acier comme l’OPEP maîtrise les cours du pétrole en ajustant la production.
Ainsi la Commission de Bruxelles, pourtant chargé de veiller à la concurrence, comme Jacques Chirac, dans l’intérêt de la sidérurgie française, auraient du faire échec à l’OPA de Mittal steel de 2006 sur Arcelor, né de la fusion des sidérurgies françaises, espagnoles et belgo- luxembourgeoises, et 1er producteur d’acier au monde.

En France, la première mise en oeuvre de cette stratégie s’appelle Gandrange, et sa seconde victime, après les ouvriers du site, Sarkozy. On pensait que l’exemple allait servir de leçon à son successeur qui déclarait sur le site voisin de Florange, le 24 février dernier, « quand une grande firme ne veut plus d’une unité de production qu’elle soit cédée à un repreneur ! ».

Mais c’est justement ce que ne veut pas le sieur Mittal, voir anéantir sa stratégie industrielle en ressuscitant la concurrence. Il s’est donc opposé à l’offre du couple « Serin et Mordachov » en mettant dans la balance l’avenir des 20 000 ouvriers du groupe en France. Et on peut lire dans l’acte de « capitulation » signé Ayrault « il est constaté par les deux parties qu’il n’y a pas de repreneur
déclaré pour le périmètre de la vente ». Comment le premier ministre a-t-il pu se laisser dicter une telle phrase ???

Face à ce chantage nos « sans culottes » Ayrault et Hollande sous le conseil des « experts »    ont    baissé    le    pantalon    en    invoquant    la    complexité    d’une nationalisation, même temporaire, qui aurait couté en plus 1 milliard d’euros. Mais quelle sottise !

Etait-il besoin de nationaliser quand l’arsenal juridique français dispose « que nul ne peut être contraint de céder sa propriété si ce n’est pour cause d’utilité publique » (article 545 du code civil) ? Le maintien de la filière sidérurgique française est-elle cause d’utilité publique ? Poser la question c’est y répondre.

Et quand à la « juste et préalable indemnité» à verser, où trouver l’argent ? Réponse : quel est la valeur d’un ensemble industriel ayant cessé toute activité ? A peine la valeur du foncier, déduction faite du coût de démolition, 1 euro symbolique. Et en outre le groupe Mittal ne doit-il pas 700 millions d’euros d’arriéré d’impôts au Trésor, masqués derrière son montage fiscal, via le Luxembourg ?

Un directeur général d’une entreprise privée ayant signé pareil « accord » aurait fait immédiatement l’objet d’une mesure de licenciement, quand au PDG il aurait été placé sous surveillance, avec un avertissement. Il est plus que temps que les Français se structurent en conseil de surveillance de leurs dirigeants !

lundi 3 décembre 2012

LE TEMPS DES « SANS CULOTTES »

Le sympathique et rougeoyant Boris Johnson, maire de Londres, a vu dans les sphères dirigeantes françaises le retour des « sans culottes ». Et, une fois n’est pas coutume, le commentateur anglais n’a pas tort ! Simplement il s’est trompé de «sans culottes». Ceux auxquels il faisait allusion étaient ceux de la révolution française, qui conquirent l’Europe. Or rien de conquérant dans nos « sans culottes » d’aujourd’hui. Et ce n’est que par l’habitude prise de baisser le pantalon que nos gouvernants se retrouvent « sans culottes ». C’était vrai de Sarkozy aussi, mais d’autres avant lui, dont un certain général confronté au FLN.
La 5ème république est bien, comme la 1ère, celle des « sans culottes », à cette différence près que les seconds donnaient la « déculottée » quand les premiers se satisfont de la recevoir.

Les premiers actes de début de quinquennat m’ont fait espérer. Six mois après j’ai le sentiment que le nouveau président n’a rien appris ni rien oublié de son prédécesseur. A quoi bon en changer alors ? Et le sympathique « ministre du redressement    productif »    risque    fort    de    finir    « ministre    improductif    du redressement ». C’est ce que j’écrivais il y a un mois ( lire « le rapport Gallois et le concert des grenouilles »), bien avant l’épisode Mittal.

Force est de constater, après cet épisode, que le « ministère improductif du redressement » est conforté. Pas du fait de son ministre qui n’en peut mais, mais de sa hiérarchie, les Hollande, Ayrault et autres Moscovici. Ils avaient, dans cette affaire, une chance inespérée de manifester, à bon compte, le retour de l’Etat sur le devant de la scène. Mais non, d’un simple rendez-vous avec le président de la République, le sieur Mittal a mis tout ce beau monde dans sa poche, comme au bon vieux temps de Sarkozy. Quelques promesses qui n’ont « engagé que ceux qui les ont reçues », comme aurait dit Charles Pasqua.

Il nous faut donc faire la liste des cocus. Elle risque d’être longue : 
-    Montebourg, qui aurait du démissionner pour marquer ses distances, 
-    Les ouvriers du groupe Mittal, qui voient confirmé que leur direction est
souveraine en France, 
-    Leurs syndicats, 
-    L’industrie lourde française qui transfert sa technologie au tiers monde
pour mieux se suicider, 
-    Les Français qui finiront tous... 
- Le Pouvoir qui, à force de reculer, expose dangereusement nos
arrières... ! 
En attendant l’improbable Bonaparte.

vendredi 23 novembre 2012

ELECTIONS A L’UMP : PAS DE VAINQUEUR, QUE DES VAINS CULS !


Il y a 6 mois (le 28.05.2012) je publiais, sur ce site, un article « la droite la plus bête du monde », à propos de l’UMP. Au lendemain de la pantalonnade électorale d’hier, je l’ai relu. En voici un extrait, assez pertinent. 
« ...Mais un certain Sarkozy pensa que les temps nouveaux étaient venus et qu’il pourrait s’affranchir de ces règles de droite. Le yacht de Bolloré, la soirée du Fouquet’s,    le    mariage    à    l’Elysée    avec    une    « people »...    autant    de comportements qui révèlent cette rupture et, pour tout dire, une forme de bêtise que Guy Mollet dénonçait sur sa droite. Et avec lui ses suiveurs. Les vizirs qui veulent être « califes à la place du calife ».
Parmi les principaux, François Fillon au profil si bas que l’évènement improbable qui le propulserait sur le devant de la scène lui passera largement au dessus de la tête. Un autre François, Copé, jouant les « eunuques de harem » avec l’UMP, là où se trament tous les complots. Et que dire d’un Alain Juppé, « le meilleur de la droite » (quid des autres !!!) qui ira échanger son maigre retour de crédit contre un malheureux plat de lentilles ministériel !
Gageons que la bagarre qui va s’ouvrir entre eux ne sera pas indigne des coups de bâton de Polichinelle. »
Prolongeons notre exercice de voyance jusqu’en 2017 : 
-    François Fillon hors course, par ce maigre résultat, 
-    Jean François Copé, qui roulait pour Nicolas Sarkozy, hors course. Il s’est
bien révélé « l’eunuque du harem ». 
- Ce qui met l’ancien président hors course à son tour, car ce mic-mac électoral loin de lui profiter ne fait que consacrer sa énième défaite électorale et, qui plus est, au sein de son propre parti ! Il s’affirme de plus en plus comme le « loser de droite ».
Quand à l’avenir de l’UMP, il n’y en a pas ! Elle a déjà perdu son aile gauche avec Borloo et elle va perdre son centre droit qui va se constituer de manière autonome, sous l’égide de Fillon. 
Quand à son aile droite elle va, pour moitié, être avalée par le Front National.
La droite française est bien, décidément, la plus bête du monde !!!

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UNE PARTIE DE « TROMPE COUILLON » A l’UMP


Décidément les acteurs de la vie politique en France nous donnent du « fil à penser », ces temps ci. Mais il faut bien reconnaître que les errements de la droite sont pain béni, à la grande satisfaction de la gauche qui peut aller aux siens, impunément. Nous sommes donc forcés de rebondir sur notre précédant article, « Elections à l’UMP, pas de vainqueur que des vains culs !», pour comprendre le dessous des cartes.
On entend partout, journalistes, commentateurs et chroniqueurs nous expliquer, « c’est la haine entre Copé et Fillon qui est au centre. L’UMP va finir par imploser sous les deux courants » (ou exploser suivant le point de vue). Or il s’agit d’une analyse journalistique, forcément superficielle. Non pas que les deux acteurs fassent semblant, mais ils sont les arbres qui cachent la forêt.

A droite (et pas seulement à droite) tout le monde s’accorde à penser que François Hollande a si mal commencé son mandat que ses chances pour 2017 sont nulles. Par les temps qui courent les électeurs ont la sanction facile. Que donc ils (la droite) ont toutes les chances de l’emporter. Mais qui ? Quatre acteurs (et non pas deux) sont en lice. Copé, Fillon, Juppé et... Sarkozy. Ainsi le jeu de « trompe couillon » Fillon – Copé n’est destiné qu’aux couillons. Voyons comment les cartes sont battues.

Jean François Copé est porteur d’une double casquette, la sienne et celle de Sarkozy. C’est en enfourchant le cheval de ce dernier qu’il est arrivé à faire jeu égal avec Fillon. Tous ses soutiens sont, du reste, des proches de l’ancien président et il a mis à profit le noyautage du parti fait par Nicolas pour arriver à ses fins. Mais il se sait distancé par Fillon en matière de sympathisants de droite, raison pour laquelle il s’est fait « garde place » de Sarkozy qui l’emporte sur eux deux. Mais avec une arrière-pensée. Si un accident de parcours survient a Nicolas (procédures en cours ?) il sera son remplaçant. Sinon il patientera au poste de premier ministre, en attendant son tour.

Nicolas Sarkozy sait tout cela et il a deux choses à faire au cours de 5 prochaines années : éviter les chausses trappes judiciaires (Bettencourt, Karachi, ect...) et « tuer » celui qu’il croit être son seul adversaire, François Fillon. Et il n’est pas mécontent de voir ramener Fillon au niveau de Copé. Mais deux choses viennent de le contrarier : un risque d’implosion de l’UMP qui le priverait d’un outil incontournable, et le retour inattendue de Juppé sur le devant de la scène.

François Fillon hait Nicolas Sarkozy, bien plus que Copé. Il le hait depuis 5 ans, depuis que Sarkozy l’a traité comme quantité négligeable. C’est du reste l’erreur majeure de Sarkozy : il ne faut pas mépriser les autres en politique. Fillon l’avait déjà menacé, au vu de ses meilleurs sondages, de se présenter contre lui lors de la dernière élection. C’est pourquoi il est resté premier ministre. Il a, aujourd’hui, la réaction du faible qui se révolte. Il ne permettra pas que Sarkozy, via Copé, l’emporte à la présidence du parti, quitte à saborder l’UMP. Et il vient de conclure, dans ce but, une alliance avec Juppé.

Juppé n’aime aucun des trois autres protagonistes et, coup de chance, les derniers évènements le servent. Il avait joué avec finesse le « j’ai déjà été président de parti et je ne le souhaite plus» et s’était mis de coté en pariant sur les évènements. Qui iront au-delà de ses espoirs les plus fous. Il est le seul à pouvoir empêcher l’implosion de l’UMP et le voilà qui s’impose comme arbitre entre Fillon et Copé, qui s’éliminent d’eux-mêmes et voient leurs statures réduites sous celle du sage de Bordeaux. Ne reste plus en lice que Sarkozy. Mais contre lui Juppé a un allié objectif, Hollande. Et il n’a aucun doute que ce dernier saura faire trébucher l’ancien président.

Et voici le dessous des cartes : Juppé contre Hollande en 2017 ! Mais c’est la limite de l’exercice puisque Marine le Pen contre Hollande est aussi écrit dans notre marc de café.

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mercredi 21 novembre 2012

TRIPLE A POUR GOGOS !


Nos dirigeants politiques, de droite comme de gauche, se sont à nouveau laissés bernés par la décision de l’agence de notation « Moody’s » de baisser d’un cran la note française, de AAA à AA1. Les uns blâmant l’équipe gouvernementale précédente (Moscovici) tout en renouvelant leur profession de foi au marché, les autres (les frères ennemis Fillon, Copé) faisant porter la faute aux 6 mois « catastrophiques » de la nouvelle équipe dirigeante. Mais tous de rendre compte à la même autorité et venir s’y justifier : le marché !
Il vaut mieux prendre un peu de recul pour s’assurer qu’on n’a pas dit d’âneries. Voici ce que nous écrivions en septembre 2011 à propos des ânes (voir « Triple A pour triples ânes !»)

« La pensée unique prône une politique vertueuse de réduction des déficits, partout. La rigueur. C’est la troisième sottise de nos dirigeants (il n’est pas sot d’être rigoureux mais il est sot de l’être à contretemps), après leur aveuglement de 2007/2008 et le recours massif au crédit. C’est aussi celle du FMI et de sa nouvelle directrice, la marquise de Touvatrébien.
Mais cette politique est vouée à l’échec, pour trois raisons :
- la première est qu’elle ne donnera aucun résultat en matière de résorption de la dette. Prenons un exemple et admettons qu’un Etat comme la France soit en mesure de dégager un excédant budgétaire de dix milliards d’euros par an (hypothèse hautement improbable puisque le déficit actuel est de l’ordre de dix fois plus, près de cent milliards d’euros). Il faudrait 180 années d’efforts constants pour venir à bout de l’endettement. Est-ce vraisemblable ?
- La seconde est que cette politique provoquerait une récession générale des Etats et ainsi le remède serait pire que le mal et la dette ne ferait que croître. On l’avait déjà constaté en 1929. Il faudra la seconde guerre mondiale pour voir le monde sortir définitivement de la grande crise des années 30.
- La troisième est qu’une telle politique finirait par engendrer des cataclysmes sociaux dont nul ne saurait dire où ils nous conduiraient.
Et nous avons déjà sous les yeux le constat de ce triple échec : la Grèce (dont l’aide fournie par les autres Etats européens est une autre ineptie. On endette des Etats déjà endettés pour venir au secours d’un Etat hyper-endetté, 350 milliards d’euros, qui ne pourra rembourser ni les uns ni les autres). C’est ce qu’on appelle le nivellement par le bas... »

Mais, objecterez-vous, comment se fait-il que les Etats trouvent toujours à emprunter sur les marchés ? N’est-ce pas, justement, parce que la politique que vous dénoncez ici est, au contraire, seule à les rassurer ? Poser la question c’est y répondre.

Et voici la réponse qui a échappé à la plupart !

Il faut d’abord comprendre ce qu’est le « marché ». La réunion de tous les acteurs économiques sous une même bannière : «l’argent». Et il faut savoir que «l’argent» est le seul véritable agent fédérateur sur la planète. Il transcende les Etats, les religions et les races et ainsi crée une véritable intelligence collective (un peu à l’image d’Internet, du reste mise à contribution). Ce que la force, la diplomatie et la politique n’ont su faire, lui l’a fait. On comprendra par là qu’il l’emporte partout, sur tout et tout le temps, en particulier sur les acteurs politiques qui même au sein d’une nation, voire d’un parti, n’arrivent pas à s’unifier. Voilà comment il finit pas imposer sa loi aux politiciens dont seuls ceux qui s’en font les serviteurs (les anglais, les allemands) trouvent grâce à ses yeux. C’est ce que le marché a fait signifier à François Hollande qui vient d’en accuser réception lors de sa dernière conférence de presse.
Après Sarkozy, de pourfendeur il vient d’inscrire son nom au « rôle » des serviteurs.

Mais le «marché» à deux talons d’Achille. Les crises cycliques de l’économie et la monnaie. 
1°) Les premières il ne les contrôle pas mais savait en tirer profit, mais pas de l’actuelle. Comment placer l’excédant de liquidités en période de récession durable et où trouver la sécurité requise ? Une seule réponse, les Etats. C’est la seule structure durable et fiable qui s’offre au « marché » en cette période de troubles.
Il va donc souscrire les emprunts d’Etat n’étant pas même tenu des échéances puisque librement négociables à tout moment. Ce n’est donc pas tant le plafond de l’endettement qui lui fait souci, que la capacité de l’Etat à faire face à la charge d’intérêts (50 milliards par an pour la France).
Et voici ce qui explique sa pression constante pour forcer les Etats à pratiquer une politique d’austérité : que le premier servi par la collecte des impôts soit le poste budgétaire du « marché », la charge des intérêts.

2°) La monnaie est le second talon d’Achille du marché. Il a longtemps été victime de ses manipulations (c’était même le seul domaine où le politique l’emportait sur lui). Mais là aussi, en particulier avec la création de l’euro, le marché à réussi à canaliser ce paramètre qui lui échappait. Interdire aux Etats sa manipulation (traités de Maastricht et de Lisbonne) au nom d’une idée reçue et généreuse, l’inflation est la ruine des « petites gens ». En réalité l’inflation était la ruine des prêteurs et donc des marchés.

Les Etats, comme les marchés, ne peuvent rien (ou pas grand- chose) face aux grands cycles économiques (Kondratieff), ils sont des « tsunamis ». Par contre ils ont encore en main, s’ils le veulent, la monnaie. Et nous le redisons à nouveau en vertu du principe que les idées sont comme les clous, plus on tape dessus plus on les enfonce.
Il est trop tard pour sortir de la crise par la politique d’austérité réclamée par les marchés, à son seul profit. Il est par contre encore temps de sortir l’euro de sa boite et le stylo de sa poche pour amender les traités européens signés par des ânes aux ordres du marché.

lundi 19 novembre 2012

ABOUT “THE ECONOMIST” POINT OF VIEW

It does work likewise, with individuals and peoples. Infancy trauma memory is engraved in indelible manner in the unconscious. And there are two laws on which everyone should meditate: 
1°) this unconscious memory is proportional to trauma intensity,
2°) intellectual development (individual or collective) is conversely proportional to this memory impact on behaviour. The weaker the intellectual development the stronger this unconscious memory would affect the behaviour. The result is an inferiority complex which, often, may activate an aggressive attitude (see Islam fundamentalists).

If individual memory doesn’t last more than a simple life, peoples memory survived thanks to experience and innate passed on, from generation to generation, for a surprising long time (thousand years). So all peoples who, once, have been dominated (and this did happen, one day or another, to alls) will keep this domination complex in memory. All the more acute since this domination has been traumatic.
The immemorial Polish hate for Russian or German peoples is a testimony. Conversely there is no resentment from Gallic peoples (the ones who became French) versus Roman peoples (actually Italians) because this colonization has been soft and advantageous to the colonized peoples.

I often question myself about the outburst of popular English news paper against France and French peoples for any pretext. Last was the article by “the Economist” about French economy and previous the pictures of Kate MIDDLETON (princess of Cambridge) naked nipple taken in France by French “paparazzi”.

No question about what’s go wrong with French economy. We “Omnibus edition”, are hardly critics about it (see our articles). Particularly toward previous French president and his policy. But England is not in better shape. Probably worse. Why “the Economist” didn’t make the balance between both ?
 
We alls (French and British peoples) have tendency to forget that England has been, a long time ago, a former French colony for, at least, two centuries following the duke of Normandy conquest (1066). His successors “Plantagenêts” (a typical French family name) sharing their time between France and England.

As a consequence of the conquest the Saxon peoples were brutally deprived of their lands to the benefit of the invaders who, in addition, imposed their French language and their French laws. See the popular Robin hood myth, the brave Saxon who resist to brutal king John (Plantagenêt), unworthy brother of Richard heart of lion, who... never set foot in England !

And today the only ones to be proud of their French origins are the oldest families of the English nobility who’s name are still French and who are looking, with a bit of condescension, to those recent incoming “Hanover’s”, cousins of Saxons, both origins from poorly civilised Germany, to be set, by chance, on the English throne.

And if the Windsor’s (their brand new name) are so popular in England it’s, mainly, because they have no links with France and the ancient masters of England. Moreover their blood being gradually mixed up with commoner Anglo-Saxon blood (see Kate Middleton) to be melt into the ancestral Saxon community, now in command.

This has been the main reason for perpetual wars lasting between the two countries, the revenge to humiliation. But after a five hundred years war we have now, already, a two hundred years peace, not enough to get rid of past. And weapons have been replaced by insults, such as “the Economist” article, which has to be considered some sort of improvement.

vendredi 16 novembre 2012

UNE REVOLUTION EN EUROPE ?

Au lendemain de la conférence de presse de François Hollande on ne peut qu’être consterné. Non pas qu’il ait démérité dans sa prestation. Au contraire, il l’a parfaitement maîtrisée, bien mieux que son prédécesseur. Non, la consternation vient d’un constat, il a été convaincu (par qui?) de reprendre et poursuivre la politique imbécile à laquelle son prédécesseur s’était aussi rallié sous la pression de l’Allemagne. Rappelons en les fondamentaux : ne pas avoir recours à la planche à billet, réduire les dépenses, augmenter les recettes.
Mais, c’est bien connu, l’enfer est pavé de bonnes intentions.

Un instant nous avions pensé qu’il pouvait être cet homme providentiel qui sortirait l’Europe des « bonnes intentions » figurant dans les esprits et les traités (de Maastricht et de Lisbonne), à propos du fonctionnement de la BCE. Et voici ce que nous prédisions, le 8 septembre 2011 :
«... Il faut donc supprimer la liaison à haut risque « marchés – Etats » et la remplacer par une liaison plus apaisée « banques centrales - Etats », comme par le passé. Pour ce faire il suffirait de rembourser les créanciers des Etats en émettant la contre-valeur monétaire de leurs créances.
Remplacer le billet à ordre portant intérêts et échéancier, par un billet à ordre ne portant ni l’un ni l’autre, la monnaie. Comme le faisait nos anciens. Après tout il ne s’agit que d’un simple échange de billets à ordre.
 
Quelles conséquences. On l’a vu de l’inflation va être créée, beaucoup d’inflation. Mais en fait elle est déjà là, latente, ces crédits, qui ne pourront jamais être remboursés, ont déjà changé de nature. Ils sont de la vraie fausse monnaie. Cette inflation va conduire à une forte dévaluation des deux monnaies de réserve ce qui, parmi les inconvénients, aura pour avantage de contribuer au rééquilibrage des échanges avec les pays émergeants et aider les zones euros et dollar à sortir de la récession qui les guette (la Suisse, pour des raisons opposées, vient d’émettre une grande quantité de francs suisses pour faire baisser le cours de sa devise, très recherchée, d’au moins 20% contre l’euro, et retrouver ainsi de la compétitivité).
 
Conclusion. 
Un peu de bon sens et de prospective nous montrent que cette troisième voie finira par s’imposer, non par la volonté des hommes mais par la force des choses. C’est une simple question de temps. Alors on verra de nouveaux dirigeants, comme il en a toujours été en temps de crise (exemples de Clemenceau, Roosevelt ou Churchill) surgir et remettre de l’ordre en imposant leur diktat. A moins que ce ne soit les peuples, eux-mêmes, lassés de tant de sottise qui finissent par imposer leur volonté. Quoiqu’il en soit le mouvement partira d’un des principaux Etats de l’Europe qui, sous la menace d’une sortie de l’euro, forcera les autres Etats, sous pression de leur population, à suivre. Et dans la foulée le dollar
s’alignera
... »*

Non, Hollande ne sera ni Clémenceau, ni Roosevelt, ni Churchill. Sans vision, tout juste le successeur de Sarkozy. Les tensions économiques sont telles, aujourd’hui qu’il,
- ne pourra réduire les dépenses, 
- ne pourra augmenter les recettes. 
- Par contre, comme pour son prédécesseur, les déficits vont mécaniquement se creuser (rappelons que la France occupe déjà une première place, peu enviable, en Europe, celle de premier emprunteur).
 
Il faut mettre au crédit de l’Europe, depuis 60 ans, deux réussites et seulement deux :
la disparition des guerres, à l’ouest,
- la création d’une monnaie unique, qu’elle a même su imposer au monde comme seconde monnaie de réserve. Mais par des traités imbéciles elle s’est privée de la seule arme qui peut encore la sauver, l’euro. 
Conséquence : 
la crise financière s’est, d’ores et déjà mutée en crise économique. La prochaine mutation sera, nécessairement, politique, ce qui veut dire que ce seront les peuples qui vont s’emparer directement du sujet, et non plus les « experts ». Avec brutalité. Et nous n’aurons pas long à attendre, juste l’année qui s’annonce, 2013 !**

* Extrait de « Triple A pour triples ânes »
**voir aussi, du même auteur, l’article « 2013, l’année terrible »

lundi 12 novembre 2012

LA COMPETITIVITE ET LE CONCERT DES GRENOUILLES


Par une belle soirée d’été, si l’on est proche d'une mare, on entend les grenouilles coasser à l’unisson. Le pauvre Louis Gallois a du être grenouille dans une autre vie pour avoir pondu un rapport à l’unisson des grenouilles patronales qui, depuis la fin de l’été, coassent « compétitivité, compétitivité ». Après les 300 mesures du rapport Attali (mort né), en voici 22 mesures destinées à enfoncer des portes ouvertes sur... rien. Pour sauver les entreprises il faudrait 40 milliards de baisse de charges salariales, clament les uns ! 30 suffiront écrit- il ! Et le gouvernement d’en retenir 20, pour... 2014.
Et pourquoi 40, qui ne sont que 3% de la valeur ajoutée (1 200 milliards d’euros) du PIB français ? Veux-t-on nous faire croire qu’en réduisant de 3% le coût de nos biens et services les entreprises françaises seront capables de tailler des croupières aux produits allemands et chinois sur les marchés mondiaux ? C’est prendre le gouvernement et les Français pour des c..., (et qui n’est pas loin de réussir) et creuser un peu plus les déficits.
Mais quels produits, quand l’industrie française, depuis des décennies, est à court d’innovations ? Avec des dirigeants en place qui ne sont que de simples financiers, incapables d’imaginer, de concevoir et mettre en œuvre, comme on sut le faire les industriels allemands. Et pour cause, lesquels d’entre eux sont ingénieurs, chercheurs, inventeurs ? Existe-t-il un seul créneau ou la France
industrielle d’aujourd’hui se distingue? L’automobile? La machine outil? L’électronique ? L’informatique ? Seule, peut être, l’aéronautique. Mais EADS n’est pas toute la France et beaucoup d’Europe. On prête au chancelier Schroeder d’avoir été l’artisan du succès allemand. Mais il n’en fut qu’un maillon, minuscule. Le challenge est venu de beaucoup plus loin, d’aussi loin que la seconde guerre mondiale. Les canons et les chars allemands n’étaient-ils pas, tristement, réputés sur les champs de bataille ?
 
Non, le choc de compétitivité tant espéré, ne figurera que sur la page de couverture du rapport. Et les mots sont le seul domaine où la compétitivité de la France reste en pointe. Il faut des ingénieurs, des chercheurs, des inventeurs à la tête des industries françaises. Pas des « phraséologues ». Et en admettant, ce dont je doute, que la prise de conscience se fasse aujourd’hui, il faudra une génération avant de toucher les premiers dividendes. Notre retard n’est pas de dix ans, mais de vingt cinq ! Résultat, pas d’autres moyens que de tricher pour gagner du temps et survivre jusque là. Avec le seul atout qui nous reste, l’euro. Mais il devra subir une petite révolution qui passe par une révision, des traités européens (Maastricht et Lisbonne).
 
Dans « Triple A pour triples ânes » qui fut, parait-il, sur le bureau du président j’avais développé cette problématique. Les premiers actes de début de quinquennat m’ont fait espérer. Six mois après j’ai le sentiment que le nouveau président n’a rien appris ni rien oublié de son prédécesseur. A quoi bon en changer alors ? Et le sympathique « ministre du redressement productif » risque fort de finir « ministre improductif du redressement ».

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vendredi 2 novembre 2012

Extrait de « la vie amoureuse de Justin Aimé de Bonichon »


... Comme savent l’amener les femmes la question du mariage vînt, un jour, à se poser. Mais je n’y étais pas prêt et répondais ni oui ni non, renvoyant l’échéance à toujours plus tard. Mes arguments étaient valables, les études, le service militaire... 
Cette question délicate est, le plus souvent, un objet de conflit entre les femmes et les hommes. Mais les uns comme les autres en ignorent la cause profonde : la mutation des premiers groupes humains. Ici je veux ouvrir une parenthèse anthropologique.

L’homme est un mammifère et, comme chacun sait, il en a toutes les caractéristiques et le comportement. Il est donc sujet au comportement dit du « mâle dominant » ou, du moins, celui d’un mâle qui voudrait dominer. Par essence le mâle est polygame. Et, du reste, dans de nombreuses cultures, il l’est encore. Mais pour obtenir la paix sociale chez les mammifères bipèdes il fallait permettre au plus grand nombre de pouvoir s’accoupler. Cas des singes bonobos, très proches de l’homme.
C’est donc la recherche de la paix sociale qui a donné naissance au « à chacun sa femelle » ou monogamie, formalisée dans le rituel du mariage. Le mariage est donc bien une invention sociale, mais contraire à la nature de l’homme, pris en tant que mâle.

Pour celle qui n’est encore que la femelle, plus mammifère que l’homme, elle avait toujours accepté passivement le mâle dominant, porteur des meilleurs gènes du groupe, chaque fois qu’il venait s’accoupler à elle. Mais peu à peu le besoin de la paix sociale au sein des premiers groupes humains s’est opposé à ce qu’il y ait un mâle dominant, au contraire des autres mammifères.
A défaut de mâle dominant, au surplus, difficile à identifier au sein d’un groupe dans lequel les confrontations entre mâles se faisaient de plus en plus rares, la femelle va finir par conquérir la maîtrise du choix (car c’est elle, au final, qui va orienter le choix) quittant ainsi son statut de femelle pour devenir femme. Et c’est en tant que femme qu’elle va pouvoir faire valoir sa demande d’exclusivité. Pourquoi ?
 
C’est que l’ancienne certitude du temps des mâles dominants a disparu. La semence du partenaire qu’elle s’est choisie sera-elle à la hauteur de ses attentes, en qualité et quantité ? Elle ne peut donc plus courir le risque de l’ancien partage du reproducteur. Elle a besoin d’« exclusivité spermatique » pour garantir sa mission génitrice. Et c’est là que la nouvelle institution du mariage va la servir.
 
Pacte à deux auquel le groupe va se joindre pour lui apporter sa caution et ses interdits afin de lui procurer le maximum de stabilité. La femme s’est donc faite prosélyte d’une institution, au départ destinée à garantir la paix sociale, mais à laquelle elle finira par y ajouter le monopole du partenaire. Il faut remarquer que cette étape, aujourd’hui largement majoritaire, n’est pas encore totalement accomplie dans tous les groupes humains, preuve qu’elle est récente.
 
Cette alliance objective entre la femme et la société est ainsi devenue le meilleur garant de la paix sociale au sein du groupe et sa perpétuation, mais pas seulement. D’acquis le mariage est devenu inné chez les femmes, et uniquement les femmes, car forcé de s’inscrire dans le patrimoine génétique pour garantir la procréation.
Pas chez les hommes mâles où il est resté contraint.
 
Évidemment, à l’époque, j’étais à cent mille lieues de ces réflexions. Je voulais simplement conserver ma liberté, en particulier en matière sexuelle, en ignorant que ce qui dictait ma conduite venait du fond des âges.

J.A. de Bonichon (tiré de « la vie amoureuse.. »

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samedi 27 octobre 2012

UNE CONSTITUTION D'UN AUTRE ÂGE, LA Vème RÉPUBLIQUE!


« Après moi le déluge » avait dit Charles de Gaulle, « après moi n’importe qui pourra devenir président », avait renchéri François Mitterrand. Mais tous deux eurent tort. Avec un peu plus d’humilité et d’honnêteté intellectuelle ils auraient pu s’inclure dans le lot des « n’importe qui ». Non pas que les 7 présidents de la Vème aient été pires que les 17 qui les précédèrent sous les II, IIIème et IVème républiques, peut être même furent-ils meilleurs (assurément de Pompidou) mais imagine-t-on un Deschanel, un Emile Loubet, un Félix Faure investis des pouvoirs octroyés par la constitution de la Vème république ? On en frémit, rétrospectivement.
Un pays comme la France ne produit qu’un homme d’exception par millénaire (ex : Charlemagne et Napoléon), mieux vaut donc ne pas trop tabler dessus et éviter la concentration du pouvoir en une seule main. Le calcul des probabilités pour qu’elle soit la bonne découragerait tout parieur. Sinon, gare au principe de Peter. C’est ce que les Anglais, Néerlandais et autres Américains avaient compris bien avant nous. Il n’y a pas d’homme providentiel et il faut se garder des autres. De tous les autres.

Que nous enseignent J Peter et Raymond Hull dans un essai vieux de plus de 40 ans, « Le principe de Peter » ? 
1° Que tout homme ayant ses limites de compétence, une fois ces limites atteintes sera, nécessairement, incompétent, 2° que plus on s’élève dans une hiérarchie plus on approche ses limites, 3° qu’au final, au sommet des hiérarchies, on ne finira par trouver que des gens incompétents. C’est pourquoi, concluaient-ils, tout allait mal.
C’était si évident que nul n’y avait pensé avant eux.
Or la Vème république favorise cette loi sociologique par son système hiérarchique d’une verticalité à nulle autre pareille, seule comparable à celle de l’ancien régime (dont elle est une survivance incongrue). On a donc toute malchance de voir reconduite, d’élection en élection, cet ordre des choses. Aggravée du syndrome pontifical d’infaillibilité que l’élu, fort de son succès, va développer et que son entourage, par esprit de cour, va entretenir et conforter. La remarque d’un Sarkozy « j’écoute les avis mais n’en tiens pas compte » en est l’inquiétante caricature.
Résultat : une république qui, en un demi-siècle, a accumulé les erreurs et fait moins bien que les précédentes, où l’autorité était diffuse. La France dans le monde n’a cessé de reculer dans tous les domaines, depuis 1958. Premier artisan de ce recul, n’en déplaise aux inconditionnels, un certain Charles de Gaulle. Homme du 19ème siècle égaré en plein 20ème.
Alors qu’une instabilité ministérielle chronique caractérisait la IV république, son développement économique fut spectaculaire et jusqu’au début des années 60, malgré le retour à l’ancien régime. Pour ne prendre que l’instrument de mesure comparative le plus significatif pour arbitrer entre les nations, le PIB par
habitant, force est de constater que la France a rétrograder à une modeste 10ème place en Europe, juste devant l’Italie et l’Espagne (sources INSEE).
Pour ne prendre que l’aspect économique, ce sont des concepts « venus d’en haut » aussi ridicules que « la politique de la France ne se fait pas à la corbeille» ou le retour du « franc or », sans oublier « l’ardente obligation de la France » qu’était censé être le plan imité des... régimes communistes. Aujourd’hui grâce à la crise, si on peut dire, les Français commencent à recouvrer la vue, les yeux bandés depuis plus de 50 ans par une constitution plus archaïque que celle de la IIème république, celle du futur Napoléon III. Ils voient bien, à leur tour, qu’ils n’auront pas d’hommes providentiels pour les sortir du pétrin. La faillite de la Vème, qui a moins bien réussi que le régime tant décrié de la IVème et sa sœur jumelle qui lui a survécu en Italie est là, sous nos yeux, cruelle.
Il est donc plus que temps, pour eux, de changer d’institutions. Franchir deux siècles de retard, quitter le 19ème    et faire leur rentrée, enfin, dans le 21ème.

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samedi 20 octobre 2012

BERNARD ARNAULT, DIOR, LVMH UN SCANDALE D’ETAT

Décidément Bernard Arnault, dit aujourd’hui Bernard le Belge, ne quitte plus la une des journaux. C’est le « Canard Enchaîné »,* habituellement bien informé, qui l’affirme. Bernard Arnault aurait empoché 1 milliard d’euros, net d’impôts, en spéculant sur les titres de la société « Hermès », sans qu’un seul centime au titre des plus values ne rentre dans les poches de l’Etat. Lui qui avait juré ses grands dieux qu’une fois Belge il continuerait d’acquitter ses impôts en France ? Comment y croire alors que, toujours Français, il évade l’essentiel de ses gains par l’intermédiaire de sociétés off shore domiciliées dans des paradis fiscaux*. Car Bernard Arnault, qui a « mouillé » beaucoup de figures politiques françaises tant à droite qu’à gauche, se croyait à l’abri. Fidèle en cela à son slogan favori, « il faudrait davantage d’allers et de retours entre le monde des affaires et la politique ». Il suffit de relire les commentaires d’un Fillon ou d’un Copé, après l’affaire « belge », pour s’en convaincre. Certes des figures politiques de second plan, mais quand même. En voici d’autres, plus significatives :

Laurent FABIUS. Il est le premier et le plus impliqué. Alors 1er ministre, il cèdera, le 17 décembre 1984, le groupe « Boussac » (21 000 personnes) pour 1 franc symbolique à Bernard Arnault (Férinel). Et comme si cela ne suffisait pas il y ajoutera, en prime, 560 millions de francs des contribuables et 380 millions de francs d’abandon de créances.
Lors du second mandat de Mitterrand il est très vraisemblablement intervenu auprès du président pour lui faire renoncer à la commission d’enquête sur les tenants et aboutissants de cette étrange « transaction », alors même que cette commission d’enquête était annoncée au cours d’une intervention télévisée.

Edouard BALLADUR. En 1986 il est ministre des finances. Il donnera son feu vert à la vente de la société « Peaudouce » au suédois « Mönlycke » pour 2 milliards de francs. Cette opération va permettre à Bernard Arnault de « privatiser » plusieurs centaines de millions de francs de fonds publics, placés en compte courant dans la société « Peaudouce »**.
Devenu 1er ministre, en 1993, Edouard Balladur ira même jusqu’à décerner la légion d’honneur à Bernard Arnault (en 1994). Il avait alors, pour chef de cabinet, un certain Nicolas Bazire, actuel n° 2 du groupe Arnault.

Nicolas SARKOZY. A la même époque Nicolas SARKOZY était ministre du budget. Il prendra Bernard Arnault comme témoin de son mariage avec Cécilia. Et devenu à son tour président, il aura Nicolas Bazire comme témoin à son remariage avec Carla. Une affaire de famille ! Bernard Arnault avait, alors, table ouverte à l’Elysée où officiait, en 2007 et 2008, un certain Patrick OUART, conseiller du président, depuis rapatrié au sein du groupe Arnault...

Jacques CHIRAC. En 1986 il succède à Laurent Fabius comme 1er ministre. Pouvait-il    ne    pas    être    au    courant    des    affaires    « Agache    Willot »    et « Peaudouce » ?    Cette    dernière    supervisée    par    son    ministre    des    finances, Edouard Balladur, un ami de 30 ans ? Là aussi on peut lui reprocher son laxisme.

Bernadette CHIRAC. Elle sera nommée, le 15 avril 2010, administrateur de LVMH. Pourquoi ? L’explication fournie par Bernard Arnault n’est pas très convaincante, « Les critères qui président au choix d’une femme pour un conseil d’administration comme celui de LVMH sont ceux d’une personnalité qui puisse apporter par son expérience, sa connaissance du monde et des pays dans lesquels agit LVMH, un œil féminin ». Trois ans après que Chirac ne soit plus président ? N’est-ce pas, plutôt, le prix du silence ?

Hubert VEDRINE. Ancien ministre socialiste des affaires étrangères, nommé, lui aussi administrateur de LVMH. Quel lien existe-t-il entre les deux hommes ?

Marc Antoine JAMET. Député socialiste de Haute Normandie (comme Fabius ?). Il est secrétaire général de LVMH. Il fera voter, le 15 février 2011, un amendement pour permettre à Bernard ARNAULT de passer outre l’annulation du permis de construire du musée d’art contemporain en plein bois de Boulogne.
 
Renaud DONNEDIEU DE VABRES. Ex ministre de la culture nommé administrateur de Christian DIOR ???

Renaud DUTREIL. Ancien ministre de la fonction publique qui préside, aujourd’hui, la filiale américaine de LVMH

La liste est impressionnante mais pas exhaustive. A croire que c’est Bernard Arnault qui dirigeait la France jusqu’en mai 2012 et... sa boulette belge.

On verra bien si François Hollande, en grand besoin d’argent frais pour l’Etat qu’il dirige, saura passer outre la résistance prévisible de son ministre des affaires étrangères (un certain Laurent Fabius) pour faire valoir les droits de l’Etat sur la « Financière Agache » en usant de la procédure d’enrichissement sans cause (article 1371 du code civil). Jusqu’à 80% du capital de cette société (valeur de 15 à 20 milliards d’euros) pourrait faire retour à l’Etat. Il dispose encore de deux ans pour engager l’action.***

Une histoire qui rappelle celle de Louis XIV et du surintendant Fouquet lequel, curieusement, laissa son nom à une brasserie parisienne chère à Nicolas Sarkozy et... Bernard Arnault. Mais, parait-il, l’histoire ne se répète pas, elle bafouille ? 

* du 17.10.2012 
** il s’agit de 2 sociétés affublées de la même initiale H, pour Hermès, (Hannibal dont le siège
est au Luxembourg et Harmony à Hong Kong). Choix des noms qui n’était pas très malin.
*** voire dans cette collection, « in rem verso »

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mercredi 17 octobre 2012

LETTRE À L'ACADÉMIE DES SCIENCES


                                                                                 Académie des Sciences 
                                                                                 Comptes rendus 
                                                                                 23, quai de Conti 
                                                                                 75006 – PARIS

Objet : « Impasse de la relativité »
                                                                                  Nice le 1er juillet 2009
Attention J. VILLAIN
 
Cher Monsieur,

Je vous remercie de votre réponse du 23 juin dernier. 
Comme vous me le recommandez j’avais conduit, à maintes reprises, l’expérience principale décrite, dans mon essai ci-dessus (Impasse de la relativité), sous le terme de « seau d’eau de Newton » (page 113). Etonnement elle reproduit, à l’échelle d’une simple bassine d’eau percée, le mécanisme du système solaire (comme de n’importe quel système satellitaire, fut-il une galaxie. Mêmes figures spiralées). Grâce à des photos prises à intervalles réguliers on vérifie, en particulier, que les objets en sustentation se mettent en mouvement et que leur vitesse est bien celle de la 3ème loi de Kepler sur les vitesses différentielles d’un tel système (page 76). Ce qui ne saurait être une coïncidence.

Cette non coïncidence me parait prouver que l’Univers baigne dans un milieu fluide isotrope et comme tout fluide régis par les mêmes lois (exemple de l’eau). Si confronté à un effet de dépression du milieu (dans ce cas provoqué par de la matière baryonique, étoile ou planète, ou des trous noirs) on constate que ce milieu s’organise en tourbillons gravitationnels mettant en rotation les corps qui y sont immergés. C’est la gravitation orbitale. Et confronté à un noyau dense de matière ce fluide doit devenir anisotrope dans l’axe du noyau (voir page 102). C’est le second aspect de la gravitation (la gravité, calculée par Newton).

Tous deux trouvent ici une source d’explication commune, ce qui en augmente la force probante..

D’où je déduis, nécessairement, que c’est ce milieu fluide et pour le moment non détecté, qui est seul responsable de la gravitation* (les physiciens commencent de l’envisager sous les vocables de matière noire, énergie sombre, mais l’ancien « éther » conviendrait mieux). Ce milieu est, vraisemblablement, constitué de particules exotiques (neutrinos et neutralinos ?, voire des photons ?) dont la détection (pour les premiers) très difficile, est à la seule portée de la bourse d’un Etat (pas de la mienne, hélas !).
Ces recherches devraient prévaloir sur celles de l’improbable graviton et de sa peu vraisemblable onde gravitationnelle ! L’avis de l’Académie ne compte-t-il pas ?

Je suggère aussi des comparaisons de fréquences entre horloges atomiques, les unes placées aux pôles les autres à l’équateur (voir page 120). On devrait vérifier que la vitesse différentielle de rotation de la Terre entre le pôle et l’équateur affecte leurs fréquences. Ce qui mettra aussi à mal la notion de relativité du temps** tout en validant ce nouveau concept de la gravitation.***

Veuillez agréer, Monsieur, l’expression de mes sentiments les plus distingués.

GBA 01.07.2009

* ainsi la preuve de l’existence de « l’éther » mettrait à mal la théorie de la relativité générale fondée sur le postulat contraire adopté par Einstein.
** une complète appréhension de la notion de « temps » fait défaut à la relativité restreinte 
*** voir « impasse de la relativité »
 

Lettre adressée au CERN (Genève), prof. Luciano Maiani

lundi 8 octobre 2012

LE MORALISTE ET LE CHANCEUX

C’est Bruno le Maire qui rapporte la phrase et le « Canard enchaîné »* qui publie : Sarkozy sera réélu président de la République en 2017. « La question n’est pas de savoir si je vais revenir mais si j’ai le choix, moralement, vis-à-vis de la France, de ne pas revenir. Je ne peux pas me défausser moralement vis-à- vis des Français ».
Et on ne saurait dire lequel des deux est le plus sot, celui qui tient ces propos ou celui qui les rapporte. Probablement les deux. Car, enfin, qui peut croire, sans rire, que Sarkozy soit pourvu de morale ? De tous nos hommes politiques il en est, sans l’ombre d’un doute, le plus dépourvu, comme sa vie en témoigne. Non seulement il a le choix de ne pas revenir mais les Français, à 55%, l’y encouragent**.
Si ce n’est la morale, qui dicte sa conduite ? Nicolas aurait-il entendu des voix, tout comme Jeanne ? Peut être. Mais à cette inversion près que Jeanne était imbibeé de morale chrétienne et qu’elle porta chance à la France (mais pas à elle). Tout le contraire de Nicolas Sarkozy.

Car passe encore de l’amoralité (commune au monde politique) si au moins Sarkozy portait chance. Mais il porte la poisse (sauf à lui). Est-il sur le point de prendre un avion qu’un vigile se suicide***. Voyez ce qu’il est advenu de tous les amis qui le fréquentaient, Jacques Martin, Johnny, Christian Clavier, Enrico Macias, Jean Marie Bigard... et la liste est longue ? N’est-ce pas ce qui a aussi effrayé la superstitieuse Cecilia? Et, comble du comble, deux crises économiques majeures pour un seul mandat !!! Avec, en partant, une dette abyssale laissée aux Français. Napoléon, qui s’y connaissait en chance, ne manquait jamais de se soucier de celle de ses généraux.

Et les Français, avant de déposer leurs bulletins de vote dans l’urne en 2007 auraient été bien inspirés de s’en inspirer. Inspiration qui semble les avoir saisi en 2012, mais un peu tard. La guigne était sur eux.

En effet, François Hollande parait bien mieux doté en matière de chance. Les conditions invraisemblables (affaire du Sofitel ) qui ont écarté de sa route DSK en furent les premières marques, inouïes (qui auraient satisfaites Napoléon). En route pour Berlin son avion foudroé qui s’est posé sans dommages. La chute soudaine du taux d’intérêt des emprunts d’Etat (qui va faire économiser près de 2 milliards d’euros au budget de la France), à peine arrivé. La baisse (provisoire ?) des cours du pétrole. Et enfin (et surtout) la nullité de son opposition à droite. Son ancien adversaire, hors course. Des prétendants (Copé et Fillon) si médiocres que plus personne ne prête attention à leur dispute de cour de récré pour le contrôle de l’UMP.
D’autant que ce malheureux parti va, à la fois, imploser et exploser. Imploser avec la constitution de deux courants qui deviendront irréconciliables et exploser sous les coups de boutoir du Front National.

Reste à voir si la chance continuera de sourire à François Hollande, l’année prochaine. Et on sera vite fixés : 2013, l’année de tous les dangers. S’il y survit un boulevard va s’ouvrir devant lui jusqu’à 2017 et le renouvellement de son mandat est assuré. Si non il aura tout à craindre, de tous cotés. En particulier de ses proches. Mais pas de Sarkozy dont les Français ne veulent plus.

Ainsi les maladresses gouvernementales actuelles, en matière économique et fiscale, qui sont critiquables, seront de peu d’impact. Tout comme le traité budgétaire, qu’il soit voté ou pas. Le mimodrame actuel n’étant là que pour occuper les gazettes.
Non, l’échelle des problèmes en 2013 reste supranationale. Elle implique que les bonnes réponses viennent encore de la Banque Centrale Européenne. Mais qui ne demandera pas mieux qu’un coup de main de... dame fortune, si elle est toujours là, au coté de M. Hollande.

* dans son numéro du 3 octobre 2012 
** sondage CSA RTL 
*** en Israёl 


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LE RADEAU D’ULYSSE


« Je restai là (dans l’île de Calypso où Ulysse est naufragé. Vraisemblablement l’île de Lampedusa, voir « A la recherche de l’Odyssée » disponible sur ce site) sept ans sans bouger... Lorsque s’ouvrit le cours de la huitième année c’est elle qui, soudain, soit par l’ordre de Zeus, soit qu’il eut changé son cœur, me pressa de partir... » (Odyssée VII, vers 257-298).


« Calypso vint lui donner une hache aux deux joues effilées, un gros outil en bronze...ensuite elle apporta une doloire et montra le chemin vers la pointe de l’île, où des arbres très haut avaient poussé jadis.


« Aunes et peupliers, sapins touchant le ciel, tous morts, tous secs et, pour flotter tous légers à souhait. Odysseus jetait bas vingt arbres que sa hache équarrit et qu’en maître il plana puis dressa au cordeau »  (Odyssée V, vers 212-289)


« Les longueurs et largeurs qu’aux plats vaisseaux de charge donne le constructeur qui connaît son métier Odysseus les donna au plancher du radeau » (Odyssée V, vers 212- 289)


« Cette divine apportait les tarières. Odysseus alors perça et chevilla ses poutres, les unit l’une à l’autre au moyen de goujons » (Odyssée V, vers 212- 289)


« Il y planta le mat emmanché de sa vergue » (Odyssée V, vers 212-289)


« En maître, encore,il sut les tailler, y fixer les drisses et ralingues. Il amarra l’écoute » (Odyssée V, vers 212-289)

« Enfin sur les rouleaux il mit le bâtiment à la vague divine » (Odyssée V, vers 212 – 289)


« Au bout de 4 jours tout était terminé... » (Odyssée V, vers 212-289)


« Calypso, le cinquième, le renvoya de l’île... » (Odyssée V, vers 212 – 289)

Pour plus de détails sur la manière dont a été reconstitué un radeau de l’âge du bronze d’après le descriptif d’Homère dans « l’Odyssée », lisez « A la recherche de l’Odyssée », librement accessible sur notre site, ainsi que toutes nos autres publications*, moyennant un abonnement de 20 euros par an.

« A la recherche de l’Odyssée » 
« Sérénissime » (1er tome) 
« La croix et la Rose » (2ème tome) 
« La curtigiana onesta » ( 3ème tome, prochainement) 
« Snow Job » ( dont une version anglaise)

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